MAROC – La détention prolongée des militants Rifains, à leur tête Ezafzafi, semble préoccuper toute la société civile au Maroc. Plusieurs intellectuels, écrivains, journalistes et militants indépendantistes Rifains multiplient les appels à ne pas célébrer la fête religieuse « El Aïd El Kebir », principale fête religieuse chez les musulmans, tant que les détenus politiques du Rif sont derrière les barreaux.
Leur libération est exigée par la société civile. Des dizaines de marches et manifestations gigantesques ont été organisées au Maroc et en Europe, mais le roi du Maroc fait toujours la sourde oreille et refuse de libérer les militants arrêtés. Le mouvement Hirak, qui est entré en bras de fer avec le Makhzen, a montré sa volonté de dialoguer avec le régime, mais ce dernier a opté pour la voie de la violence et de la répression.
Rien ne va plus au pays du Rif qui réclame clairement son indépendance. La situation risque de s’empirer davantage tant que les autorités marocaines continuent de mener la politique de la terre brûlée au Rif. Certains jeunes ont appelé dernièrement même à un soulèvement armé contre le Makhzen. Depuis presque une année que la région du Rif est rentrée en désobéissance civile à laquele a appelé le mouvement Hirak.